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PimprenelleHütte

5 août 2011

Les ÉPIDÉMIES non contagieuses

Les ÉPIDÉMIES non contagieuses – I partie

CANCER

RHUMATISME, ARTHROSE & dérivés

DIABETE

OBESITÉ, etc

 

Une cassure dans le siècle

Si les cancers et autres maladies sont plus fréquents en Occident, et s'ils augmentent depuis 1940, il convient d'examiner ce qui a changé dans nos pays depuis la guerre. Trois facteurs majeures ont bouleversé notre environnent en cinquante ans:

  1. l'augmentation considérable de la consommation de sucre

  2. la transformation de l'agriculture et de l'élevage et, par voie de conséquence, de nos aliments

  3. l'exposition à des multiples produits chimiques qui n'existaient pas avant 1940

Il ne s'agit pas d'une évolution anecdotique. Tout porte à penser que ces trois phénomènes de société sont la cause dans le développement des plusieurs maladies.

Nos gênes se sont constitués il y a fort longtemps, autrefois nos ancêtres étaient des chasseurs et cueilleurs. Or, nos gênes n'ayant que fort peu évolué, aujourd'hui comme hier, notre physiologie attend une alimentation semblable à celle de nos ancêtres: beaucoup de légumes et de fruits, de temps à temps quelques viandes, poissons ou œufs, un équilibre parfait entre les acides gras essentiels (oméga 6 et oméga 3), et très peu de sucre ou de farine (la seul source de sucre était le miel et ils ne consommait pas de céréales) c'est venu bien plus tard avec la sédentarisation.

Aujourd'hui, les enquêtes nutritionnelles occidentales révèlent que 56% de nos calories proviennent de trois sources qui n'existaient pas ancestralement.

  • Les sucres raffinés (sucre de canne, de betterave, de mais, de fructose, etc.)

  • les farines blanches (pain blanc, pâtes blanches, riz blanc, etc.)

  • les huiles végétales (palme, tournesol, mais, hydrogénées, etc.)

Or ces trois sources ne contiennent aucune protéine, aucune vitamine, aucun des minéraux, aucun des acides gras oméga 3 essentiels aux fonctions de l'organisme.

En revanche, il semble bien qu'elles alimentent directement la croissance du cancer et autres maladies.

Le cancer se nourrit de sucre

La consommation de sucre raffiné a connu une véritable explosion. Alors que nos gênes se sont développés dans un contexte nutritionnel où nous n'en consommions que 2kg par an et par personne, nous sommes passés à 5kg par an en 1830, pour atteindre à la fin du XX siècle le niveau ahurissant de 35kg par an en France et 70kg aux Etats-Unis!

Le biologiste allemand Otto H. Warburg a reçu le prix Noble de médecine pour avoir découvert que le métabolisme des tumeurs cancéreuses était largement dépendant de leur consommation de glucose (la forme que prend le sucre dans le corps, une fois digéré). De fait, le scanner TEP couramment utilisé pour détecter les cancers, ne fait que mesurer les régions du corps qui consomment le plus de glucose. Si une région se distingue des autres par une consommation excessive, il y a une forte probabilité qu'il s'agisse d'un cancer.

Lorsque nous mangeons du sucre ou des farines blanches, qui font monter rapidement le taux de glucose dans le sang (ce sont des aliments à index glycémie élevé), notre corps libère immédiatement une dose d'insuline pour permettre au glucose de pénétrer dans les cellules. La sécrétion d'insuline s'accompagne de la libération d'une autre molécule appelée IGF, dont la caractéristique est de stimuler la croissance des cellules. Bref, le sucre nourrit et fait croitre rapidement les tissus.

Parallèlement, l'insuline et l'IGF ont aussi pour effet commun de donner un coup de fouet aux facteurs d'inflammation. On sait aujourd'hui que les pics d'insuline et la sécrétion d'IGF stimulent directement non seulement la croissance des cellules cancéreuses, mais aussi leur capacité à envahir les tissus voisins.

Dr David Servan-Schreiber

Anticancer

aux éditions: Pocket Evolution

 

ARTHROSE – RHUMATISME - II partie

Vu et revu par le Dr J.-P. Poinsignon – collègue du prof. Henri Joyeux

 

La multitude des traitements anti-artrosiques et la multiplicité des méthodes et des médicaments démontrent que l'on « n'économise pas les moyens » (ceci est un euphémisme) pour soigner les différentes arthroses de toutes les articulations . Force et honnêteté sont de constater que les résultats de toutes les thérapies ne sont guère brillants! On soigne beaucoup... mais on guérit peu. Certes on sait calmer les crises d'arthrose... mais la maladie arthrosique continue ...

Malgré tous les extraits de cartilages de ces pauvres requins et raies, de ces pauvres tortues marines, il reste dur de constater qu'on ne sait pas guérir l'arthrose médicalement. Voilà... c'est dit!

  • En plaçant la cellule qui élabore le cartilage, le chondrocyte, dans des conditions de fonctionnement biochimique idéal; en lui fournissant tous les nutriments nécessaires à l'élaboration d'une matrice extra-cellulaire de qualité et en éliminant les poisons alimentaires.

  • En plaçant le chondrocyte dans des conditions mécaniques de stimulation harmonieuse. Les mécano-récepteurs, ancres sur la membrane cellulaire, à l'intérieur du cytoplasme (sur le cytosquelette) et même à l'intérieur du noyau du chondrocyte mis en jeu par une stimulation en compression mécanique, stimule la formation de matière cartilagineuse.

L'activité physique entretien la production, la qualité et la longévité des cartilages. La sédentarité ne stimule pas la production de cartilages. La suractivité physique, la fatigue articulaire, les micro-traumatismes ainsi que les traumatismes articulaires sont bien évidemment des facteurs favorisant l'arthrose. La liste des sports qui génèrent de l'arthrose est bien connue (football, handball, basket-ball, rugby), les sports qui ne sont pas arthrogènes demeurent la natation, les sports à glisse, la course à pied.

(Ouffff, sauvée! Éviter toutes les quelque chose avec « ball » et tout ira pour les meilleurs des mondes. Parole de blogueuse.)

  • Et surtout, au moyen d'un changement alimentaire personnel, en évitant d'empoisonner et d'encrasser les chondrocytes, de les mettre en contact avec des molécules toxiques (molécules qui ne doivent pas se trouver dans l'organisme humain...) Tout simplement! En évitant de suivre une alimentation moderne et en aucun cas industriel, en revenant raisonnablement à une diététique ancestral. Manger ce qui vient de la terre, le moins possible transformés, s'éloigner du lait et ses dérivés, les blés et mais modernes, modérer le temps et la température des aliments cuits, fuir comme de la peste les OGM ainsi que toutes les molécules chimiques: pesticides, médicaments, additives, etc.

 

Rôle important de l'eau dans le tissu conjonctif et notamment dans le cartilage articulaire

La fixation des molécules d'eau par une liaison faible à ces molécules géantes formant la substance fondamentale du tissu conjonctif, rend très variable la teneur en eau liée à ces tissus et explique en partie leur élasticité et leur flexibilité.

On ne répétera jamais trop la nécessité d'une bonne hydratation pour la résistance et la « bonne santé » de ces tissus conjonctifs dont nous sommes faits.

Les tissus conjonctifs sont le plus souvent négligés... par leur fonction ingrate de soutien et d'armatures et considérés à tort comme de simples tissus de remplissage subalterne. Il ne faut pas oublier que les cellules « nobles » et ultra-spécialisées dépendent en bonne partie de la quantité du tissu conjonctif sur lequel elles reposent la plupart du temps.

La concentration en eau, des molécules géantes constituant la substance fondamentale du tissu conjonctif est strictement proportionnelle aux apports liquidiens journaliers.

La déshydratation relative des tissus conjonctifs, par perte progressive de la sensation de la soif, liée à l'age, est l'un des principaux facteurs de vieillissements tissulaires. L'accumulation des molécules toxiques alimentaires dans le tissu conjonctif est un facteur en prime très important du vieillissement accéléré dû à l'alimentation moderne (excès de viande, excès de céréales, excès de produits laitiers, excès de graisses saturées etc.)

 

LES GÈNES ET L'ALIMENTATION – III partie

L'Épigénétique

 

De nombreux chercheurs viennent de s'apercevoir, avec effroi, de l'influence de l'alimentation sur la qualité et la fonction des gènes. De nombreuses recherches prouvent chaque jour l'influence l'environnemental sur la génétique. L'avenir semble appartenir à l'épigénétique et à l'alimentation.

On pensait, il y a quelque temps, que la molécule d'ADN porteuse des gènes était bien à l'abri, à l'intérieur du noyau des cellules. Or le noyau, même s'il possède une double membrane nucléaire à l'intérieur du cytoplasme, protégé lui-même par une membrane cellulaire cytoplasmique, est bien fragile par rapport à des molécules « étranges ». Toutes ces membranes de protection sont en effet poreuses et peuvent laisser pénétrer des molécules mal dégradées, mal neutralisées, au terrible pouvoir de nuisance. Ces molécules peuvent déranger non seulement les fonctions cellulaires cytoplasmiques (transmission des ordres au noyau, chaine de montage des protéines...), mais pénétrer dans le noyau et léser les gènes de structures, soit des gènes de régulation.

Malheureusement, ces mécanismes peuvent ouvrir la porte à de nombreux dysfonctionnements cellulaires. Ces anomalies biochimiques entrainent des anomalies de production cellulaire, mal faite ou insuffisante... entrainant des lésions tissulaires ou des fragilités tissulaires (cartilages, os, tendons...) et ainsi de nombreuses pathologies humaines, diabète, obésité et notamment rhumatismes.

Encore plus grave, ces modifications des gènes du noyau cellulaire peuvent entrainer la cancérisation de la cellule. Ces molécules sont appelées des carcinogènes (c'est-à-dire capables de déclencher, à elles toutes seules, un cancer) ou des co-carcinogènes capables de participer aux processus de cancérisation.

Toujours est-il que les gènes ne sont plus les acteurs principaux de l'hérédité. Ils constituent pour les cellules un simple répertoire de possibilités et de contraintes. Comme le dit le biologiste français Henri Atlan, on assiste à la fin du tout génétique. Les frontières entre gènes et environnent (notamment l'environnement alimentaire), entre l'inné et l'acquis deviennent plus floues. Notre alimentation module la façon dont nous utilisons nos gènes. Il existe une interaction permanente entre les gènes et leur environnent. La découverte récente de ces interactions change la vision que nous avions de la programmation génétique. L'enchainement des acides aminés assurent la structure primaire des protéines ne suffit plus à assurer leur fonction...

La prédestination génétique est morte, le « gène égoïste » et tout-puissant de Richard Dawkins n'est pas si puissant que cela! Les humains possèdent leur destin d'individus et d'espèce entre leurs mains et puisqu'il s'agit d'alimentation... entre leurs dents!

 

Rhumatismes et si votre alimentation était coupable?

Dr Jean-Pierre Poinsignon – rhumatologue

aux éditions François-Xavier De Guibert

 


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8 juillet 2011

CUISINE PRÉVENTIVE

DÉCALOGUE DE LA CUISINE PRÉVENTIVE

 

  • Privilégier les végétaux et si possible issus de l'agriculture biologique - favoriser le réseau de l'agriculture BIOlogique c'est 1 geste pour la terre & 1 geste pour soi! Par jour manger suffisamment de végétaux crus – vitamines & sels minéraux.

  • Diversifier les céréales et penchez pour celles sans gluten: riz, millet, sarrasin, quinoa, soja, sorgho, maïs - sans oublier les légumineuses pré-germées, qui nécessitent moins de cuisson.

  • Manger peu d'acides gras saturés et trans (produits d'origine animale et compris produits laitiers). Inviter à sa table les acides gras insaturés, les oméga 3, 6, & 9 de 1ere pression à froid: colza, tournesol, lin, noix, sésame, olive, etc.

  • Cuire peu et à basse température max. 100°C pour moins nuire les nutriments des aliments. Diminuer les grillades, les fritures, les produits fumés et trop gratinés, les torréfactions... qui peuvent créer des molécules mutagènes - cancérigènes - particules de Maillard. Pour cuire, chauffer et conserver les aliments choisir de préférence des matérieux de qualité.

  • Utiliser les huiles de 1ere pression à froid – qu'après cuisson ou avec les crudités (ne pas chauffer les huiles, celles qui sont proposées dans le commerce se sont des huiles raffinées et moins intéressantes pour notre organisme) celles qui supportent mieux la cuisson sont les huiles d'avocat et d'olive 1er pression.

  • Manger peu de catégories d'aliments au même repas, pour faciliter la digestion et éviter "l'encrassage" des émonctoires – combinaisons alimentaires.

  • Manger plutôt pas assez que trop.

  • Boire régulièrement de l'eau - à part les tisanes, aucun autre liquide remplace l'eau dans notre organisme.

  • Pour éviter l'acidose manger plus d'aliments basiques. Faire au minimum une fois par semaine - une journée Alcalinisante – pour aider à corriger le terrain et le surplus d'aliments acidifiants mangés – Acide-base = L'Équilibre

  • Mettre le cœur à l'ouvrage et se donner de bonnes raisons pour modifier certaines habitudes, (étudier et comprendre le mécanisme de notre organisme ce n'est pas du luxe) soyez curieux, documentez-vous!

 

Ceci est un code alimentaire abrégé qui permet d'améliorer notre santé et de faire face aux épidémies non contagieuses de notre société moderne – ainsi que de nos habitudes culturelles - chacun est libre de le faire sien ou pas.

 


25 mai 2011

ACIDE-BASE: Une Dynamique Vital

ACIDE - BASE : Pour une qualité de vie équilibée

Il est absolument indispensable que chaque individu prenne conscience de la gravité des problèmes qui menacent notre planète, car c'est l'existence même de l'espèce humaine qui est en jeu...
PERSONNE n'est impuissant, PERSONNE n'est inutile... l'attitude de chaque individu, chaque comportement individuel, a une influence globale (si infime soit-elle) sur l'évolution générale... Et si l'on veut vraiment être efficace, le premier objectif sur lequel on peut - et on DOIT - agir, c'est nous-même, c'est notre corps, notre propre santé...

Car chaque individu est personnellement responsable de son corps, de sa propre santé, de son comportement... Il en est responsable devant lui-même, devant les générations futures et devant toute la création...
La forme, l'énergie, la qualité de vie et le comportement de chaque individu à une influence considérable sur l'ensemble de la communauté et en définitive sur l'ensemble de la planète...


Ne faites rien pour votre santé simplement parce qu'on vous a dit de le faire,
faites le quand vous savez à quoi ça sert, quand vous avez compris "comment ça marche"...

Pour plus d'infons sur le site de : Dr Vasey

 

LA RUPTURE DE L’EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

Notre organisme fonctionne au mieux lorsque les substances acides et basiques qui entrent dans la composition des tissus et des liquides organiques sont présentes en quantité égales : c’est ce que l’on appelle l’équilibre acido-basique.

Aujourd’hui beaucoup de personnes souffrent d’acidose, c'est-à-dire d’une présence exagérée d’acides dans le terrain.  Ce qui cause des troubles de santé tels que fatigabilité, stress, nervosité, dépression, rhumatisme, diabète, tendinite, eczéma, caries etc.

Le surplus d’acide doit être en permanence neutralisé par le corps. Pour cela le corps prélève des minéraux basiques dans le sang et les tissus (os etc.) en d'autres termes, le corps pioche dans les réserves de minéraux et les carences se font sentir.
La cause principale provient d’une surconsommation des éléments acidifiants notamment (viandes, farineux,  graisses, sucre etc.) De plus les attitudes psychiques négatives (telles que stress, anxiété, agressivité, rancœur etc.) perturbent les métabolismes et engendre la production d’acides par le corps.

En résumé les causes d’acidification sont :

  • Excès d’aliments acidifiants et acides – produits animales, céréales, excitants

  • Carence en éléments alcalinisants – fruits & légumes

  • Café, thé, tabac, alcool

  • Sucres

  • Sous oxygénation

  • Carences en vitamines – aliments trop cuits, peu ou pas de végétaux

  • Mauvaises éliminations par les reins et la peau – encrassement des émonctoires

  • Stress

  • Attitudes psychiques négatives

 


13 janvier 2011

La Nature au service de l'Humain

Voici un message plein d'espoir:

Grâce aux principes de la nature ou naturopathiques, chacun peut agir sur son terrain, donc sur sa santé et ses maladies, en entreprenant une démarche pour le rééquilibrer!

 

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QU'EST-CE QU'UNE MALADIE?

L'importance du terrain

Il est rare qu'une personne atteinte dans sa santé se demande: pour quelle raison suis-je malade? Que se passe-t-il réellement dans mon corps? Au contraire, toute son attention – et celle de son entourage – est concentrée sur les symptômes criants, désagréables ou douloureux de sa maladie. D'ailleurs, tous les moyens mis en œuvre visent en priorité à faire disparaitre ces symptômes le plus vite possible.
En naturopathie, toutes les maladies sont considérées comme des manifestations différentes d'un seul et même trouble. Ce dénominateur commun, ce mal profond dont résultent tous les autres, réside au niveau du terrain. Le terrain est l'ensemble des liquides organiques dans lesquels baignent les cellules, le sang, la lymphe, le liquide céphalo-rachidien, etc. Tout comme l'environnement de l'être humain peut favoriser sa santé ou le rendre malade, suivant qu'il est pollué ou non, l'environnement des cellules est déterminant pour leur état de santé. Si elles baignent dans un milieu carencé en oxygéné et surchargé de déchets, elles ne pourront pas faire correctement leur travail.

Il s'agit principalement de neutraliser et de rejeter vers l'extérieur tous les déchets et toxines issus des métabolismes. Cette épuration s'effectue par les organes – filtres et éliminateurs – les émonctoires : le foie, les intestins, les reins, la peau et les poumons.

La santé est donc un équilibre instable qu'il faut sans cesse reconquérir. Si, par ex., suite à des excès alimentaires ou à la prise d'un excitant comme l'alcool ou certains médicaments, le terrain se surcharge occasionnellement d'un peu de déchets, les conséquences n'en sont pas dramatiques car le corps est capable de se purifier lui-même et de rétablir ainsi la composition idéale des liquides organiques. En revanche, si ces écarts cessent d'être exceptionnels pour devenir courants, voire quotidiens, le corps est vite dépassé dans sa capacité de rétablir l'équilibre. Le sang accumule des déchets qui finissent par se déposer sur les parois des vaisseaux. Le diamètre des vaisseaux diminuant et le sang épaississant, la circulation sanguine s'effectue de moins en moins bien. Les échanges entre le sang et les sérums cellulaires sont ralentis. Les déchets que rejettent constamment les cellules s'accumulent dans les tissus au lieu de quitter rapidement l'organisme.

L'état d'encrassement du terrain dans lequel se trouve alors le corps est ce que la médecine naturelle considère comme la maladie en soi. Cet état se retrouve dans toutes les maladies. Il constitue leur nature profonde, leur base commune. Ce n'est donc pas parce qu'une maladie « entre » dans le corps que l'état général se dégrade, c'est parce que le terrain se dégrade que la maladie apparait. Qu'il s'agisse d'une grippe ou d'une tumeur cancéreuse, le processus est le même. L'augmentation du taux de surcharge dans l'organisme aggrave l'état grippal et favorise le développement de la tumeur. Au contraire, les symptômes locaux diminuent parallèlement à la diminution du taux de surcharge. Ils disparaissent lorsque le terrain a retrouvé son équilibre, quand ce retour à l'équilibre est encore possible.

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Les premiers a céder, les premiers à ne plus supporter leur environnement sont évidemment les plus faibles héréditairement ou les plus sollicités: par ex., la gorge pour ceux qui parlent beaucoup dans leur profession, les nerfs pour les gens stresses, les voies respiratoires pour ceux qui respirent beaucoup de poussières ou de gaz nocifs sur leur lieu de travail.

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Quand le terrain se dégrade, la maladie apparait.

Chaque trouble local n'est que la manifestation de surface du mal:

l'encrassement du terrain.

 

COMMENT TOMBE-T-ON MALADE?

Le rôle des toxines et des carences

Les substances nutritives contenues dans les aliments servent à l'élaboration des cellules et des liquides organiques; de plus, notre corps fonctionne grâce à elles.

Les aliments peuvent également contenir des substances chimiques ou synthétiques. Comme rien n'est prévu par la nature pour leur utilisation, ces substances plus au moins toxiques et nocifs stagnent dans les tissus et modifient le terrain d'après leurs caractéristiques. Même lorsque l'alimentation est adéquate, des déchets peuvent s'accumuler dans le corps. Cela se produit chaque fois que les soucis, les peurs, le stress, etc perturbent les métabolismes. La digestion s'effectue mal et les aliments donnent naissance à une multitude de déchets, que l'on désigne par le terme général de toxines.

Deux sortes principales de toxines en sortent . Les cristaux issus des métabolismes des protéines et des acides, et les colles provenant des métabolismes des amidons et des graisses.

Les carences sont des manques en substances nutritives indispensables pour la construction et le fonctionnement de l'organisme – protéines, glucides, lipides, sels minéraux, vitamines et oligoéléments – si l'un d'eux est fourni en quantité insuffisante, le fonctionnement organique ralenti. Dans notre société d'abondance, il parait difficile de tomber malade à cause de carences alimentaires, mais en réalité, c'est tout à fait possible et même très facile. Les aliments d'aujourd'hui nous fournissent de moins en moins ce dont notre organisme a besoin car ils sont eux-mêmes carencés, à cause des méthodes de culture et d'élevage ainsi que des multiples procédés de raffinage qu'ils subissent (raffinage des céréales, des huiles, du sucre, etc.) et aussi des aliments trop cuits, pasteurisés ou homogénéisés au déni de l'ancienne méthode qui est la fermentation.

La maladie survient quand l'organisme est surchargé de déchets et carencé.

 

COMMENT GUÉRIT-ON?

Les forces curatives du corps

Hippocrate disait que: La force vitale de l'organisme est la plus puissante force de cohésion et d'action de tout ce que existe. Cependant, elle est invisible à l'œil; seul le raisonnement peut la concevoir. (le terme moderne est celui d'immunité)

Dans l'état de santé, la force vitale organise, orchestre et harmonise toutes les fonctions organiques. Elle travaille constamment à maintenir l'organisme dans l'équilibre de santé le plus parfait. L'immunité est la capacité de résistance et de défense de l'organisme face aux processus morbides. Elle est présenté des la naissance et aussi bien pendant l'état de santé que de maladie. Mais les forces immunitaires sont d'autant plus fortes et efficaces que le terrain sur lequel elles doivent agir est pur et équilibré.

Les différents éléments du système immunitaire (moelle osseuse, ganglions lymphatiques, lymphocytes, etc.) baignent en effet eux aussi dans les liquides organiques et leur efficacité dépend de la qualité de ces liquides.

La guérison est obtenue non pas en attaquant la cause seconde, mais en supprimant la cause première, c'est à dire en assainissant le terrain.

 

LA THÉRAPEUTIQUE ET LES REMÈDES

Aider le corps à s'autoguérir

Le premier objectif est donc de libérer l'organisme des toxines et des déchets. Dans ce but, il faut ouvrir toutes grandes les portes de sortie, c'est-à-dire les organes de filtrage et d'élimination: le foie, les intestins, les reins, la peau et les voies respiratoires. Chez tous les malades ils fonctionnent au ralenti. La naturopathie fait appel à une multitude de moyens pour stimuler l'élimination des toxines. Suivant les cas, on aura recours aux plantes médicinales, aux différents procédés de sudation, aux lavements, à la réflexologie, etc.

Parallèlement à l'ouverture des portes de sortie, il faut également favoriser la remontée des toxines depuis les profondeurs. Ces déchets sont, bien sûr, beaucoup plus difficiles à éliminer, car il faut d'abord les déloger pour leur permettre ensuite de remonter, puis d'être emportés par les liquides organiques vers les émonctoires. Parmi ces techniques, on compte les jeûnes, les mono-diètes, les bains hyperthermiques, les drainages lymphatiques, et évidemment certains exercices physiques, etc. En effet, pour épurer l'organisme et le ramener à la santé, la force vitale déclenche elle-même des éliminations abondantes de déchets par le tube digestif (diarrhées, vomissements...), par les reins (urines épaisses, acides...), par les voies respiratoires (catarrhes divers) et par la peau (sudation).

Le second objectif de la naturopathie est de corriger le terrain en lui amenant ce qui lui manque  et dont il a besoin pour retrouver son équilibre. Il s'agit de combler les carences nutritives. Un organisme auquel on apporte les substances dont il a été privé depuis longtemps renait et retrouve ses forces de manière surprenante.

Il vaut la peine de s'arrêter un instant pour se demander en quoi peut résider l'efficacité d'un médicament. Comment il agit. Habituellement, on a l'impression que le remède porte en lui-même toutes les forces curatives nécessaires à la guérison, qu'il est l'unique agent actif. Si l'on place l'efficacité d'un remède dans la capacité de faire disparaitre les symptômes de la maladie, il peut sembler en être ainsi. Mais si l'on considère la maladie comme un état défectueux du terrain, on peut se demander comment un remède, aussi polyvalent soit-il, peut à lui seul stimuler les émonctoires, épurer les tissus, renforcer l'immunité, combler les carences et faire taire les symptômes locaux.

Le médicament ne guérit pas la maladie, il aide le malade à mieux la supporter.

C'est pourquoi, de nos jours, on voit se multiplier les maladies iatrogènes qui sont des maladies provoquées par les médicaments eux-mêmes.

 

LES DIFFÉRENTES ÉTAPES DE LA MALADIE

Du mal-être aux maladies graves

Le premier est le stade des signaux d'alarme: il s'agit par ex:

D'un manque d'entrain, d'indispositions passagères, d'une tension nerveuse inhabituelle, de difficultés à récupérer après l'effort, ou encore des boutons, de problèmes de digestion. Le teint peut aussi perdre son éclat, les cheveux devenir ternes... tous ces signes montrent que le terrain est en train de se dégrader.

Le deuxième state, celui des maladies aiguës:

En général, la fièvre qui les accompagne révèle l'intense activité que le corps déploie pour se rénover. Cette activité est d'ailleurs étendue à tout l'organisme et tous les émonctoires sont sollicités. La grippe, par ex., est caractérisée par les catarrhes des voies respiratoires, des débâcles intestinales, des sueurs profuses et des urines chargées. Les maladies aiguës sont de courte durée car l'intensité des efforts de purification organique est suffisante pour permettre une remise en ordre rapide.

Au troisième stade, les maladies cessent d'être aiguës pour devenir chroniques:

On voit alors bronchites, eczémas ou crises de foie se répéter tous les quelques mois ou semaines. Les efforts de détoxication doivent être constamment renouvelés car ils n'aboutissent jamais à une épuration suffisante en milieu intérieur.

A ce stade, le corps doit absolument être aidé de l'extérieur, ses propres forces n'arrivant plus à venir à bout de l'encrassement. Ex.: les cures de drainage, associées à des cures de revitalisation pour combler les carences.

Au quatrième stade, celui des maladies graves et dégénératives:

Les déchets et les toxines ne peuvent plus être expulsés correctement hors du corps. L'organisme doit dorénavant essayer de s'accommoder de leur présence massive qui perturbe son fonctionnement. Il doit engager une lutte pour survivre malgré le haut degré d'intoxication.

L'apothéose de la maladie:

De nos jours, de plus en plus de gens viennent au monde avec des forces immunitaires si diminuées que, dans l'évolution de leurs troubles, ils ne passent même plus par les trois premiers stades normaux de la maladie. Dès leur naissance, leur corps est chargé de déchets sans qu'aucune crise de nettoyage et de rénovation ne puisse interrompre la dégradation du terrain.

 

Six règles

à l'intention des malades qui veulent retrouver la santé et

aux bien-portants qui veulent le rester

 

    • Manger varié, complet, bio, avec prédominance végétal

    • Manger plutôt pas assez que trop

    • Boire suffisamment d'eau par jour, en fonction de ses activités

    • S'activer physiquement au quotidien

    • Dormir assez chaque nuit

    • Avoir une attitude positive et constructive en toute chose

౬౬౯౯

Extraits de l'ouvrage de Christopher VaseyPetit traité de Naturopathie à l'usage des malades qui veulent RETROUVER LA SANTÉ et des bien-portants qui veulent le rester

Publié aux éditions Jouvence


Pour ce qui est des maladies qui se développent dès la naissance; il faut regarder l'épigénome de la mère et du père et voir leur parcours « vita » c'est-à-dire de quoi est fait leur environnement et leur hygiène alimentaire. D'après certaines analyses du Pr. Belpomme - Dominique Belpomme, né le 14 mars 1943 à Rouen, est un médecin et professeur de cancérologie au Centre Hospitalier Universitaire Necker - certains nouveau-nés naissent avec plus de 200  molécules différentes de polluants, contre lesquels le nouveau-né n'est point préparé à se battre.


26 juillet 2010

VACCINOMANIA

 

VACCINOMANIA- Les Vaccins

« La vaccinologie a cessé d'être une science pour devenir une église qui excommunie et pourchasse ceux qui osent remettre en question ses dogmes. Il est totalement injustifié aujourd'hui de faire des vaccins une obligation légale. Chacun doit pouvoir choisir de protéger sa santé comme il l'entend après avoir entendu tous les points de vue, ceux des partisans comme ceux des opposants. »

On dit d'ailleurs que Pasteur, sur son lit de mort, aurait prononcé cette phrase qui anéantissait tous les dogmes qu'il avait érigés: « C'est Claude Bernard qui a raison. Le microbe n'est rien, c'est le terrain qui est tout! »

Le fond du problème peut se résumer ainsi: « Les moustiques sont-ils la cause du marécage ou est-ce l'inverse? »

Autrement dit: « La prolifération de virus et de bactéries est-elle la cause ou la conséquence des déséquilibres du terrain immunitaire? »

Dans de nombreuses situations, Pasteur a manipulé les informations, volé les découvertes d'autres scientifiques, agi en homme sans moralité ni rigueur. Quiconque se donne la peine d'étudier les ouvrages consacrés à « l'escroquerie pasteurienne ne peut que répondre « oui » à la question posée par le docteur Ancelet « Faut-il déboulonner la statue de Pasteur? »

biogassendi.ifrance.com/biogassendi/editobiofr12bechamp.htm

On délivre encore a la population un message quasi religieux sans analyse ni faits concrets, avec des arguments affectifs, en utilisant la peur, et on entend seulement l'incantation « les vaccins protègent » sans que cette théorie soit jamais discutée. Si vous essayez de mettre en doute sur l'efficacité des vaccins, vous êtes aussitôt considéré comme un dangereux blasphémateur et traité comme tel. Si vous développez des arguments scientifiques devant le médecin qui vient de vous dire qu'on ne peut remettre en question efficacité des vaccins et si vous lui posez des questions scientifiques précises, vous vous apercevrez très vite qu'il n'a aucun argument à vous opposer, il ne sait que réciter le catéchisme. « Discuter vaccination avec un médecin est comme parler végétarismes avec un boucher » disait Georges Bernard Shaw.

SYSTÈME IMMUNITAIRE VEILLE SUR NOUS

Aujourd'hui, on peut distinguer l'étendue de l'illusion pasteurienne et les ravages que cette approche a causés. Au lieu d'éduquer les gens à vivre en respectant leur immunité naturelle, on continue à leur faire croire que les virus et les bactéries sont les ennemis à abattre par des traitements chimiques intenses. Des millions de gens restent immobilisés dans l'ignorance et voient leur vie détruite par l'abus de médicaments de synthèse.

Les microbes (virus et bactéries) sont présents autour de nous et à l'intérieur de notre corps depuis l'aube du monde. Sans leur présence et leur activité, aucun être vivant n'aurait pu évoluer. Parmi d'autres activités, ils sont garants de la composition de l'air que nous respirons, de la fertilité des sols, de la nutrition des arbres, de la digestion des herbivores, de la fabrication de vitamines dans notre intestin (1kilo et demi de bactéries travaille jour et nuit pour nous dans la flore intestinal!) et de la maturation de nos grands systèmes physiologiques. Dans notre relation avec eux, la maladie est, ou plutôt devrait être l'exception.

Enfants, nous faisons la rougeole une seule fois, alors que le virus est présent en nous de la naissance à la mort. Pourquoi? En fait, la maladie a un sens, elle est un signe, une phase de maturation, un mécanisme de guérison. Les microbes participent à notre croissance comme « nettoyeurs » ou comme reprogrammateurs de l'ADN.

Certes, les microbes peuvent s'avérer dangereux lorsque nous ne savons plus les contrôler grâce à notre système immunitaire. Le système immunitaire est un système d'adaptation et de communication avec le monde extérieur. Il contrôle notre relation avec le monde microbien, comme un contremaitre contrôle ses ouvriers. Si les microbes outrepassent leurs fonctions régulatrices et deviennent pathogènes, c'est parce que l'immunité est déficiente.

Dans l'organisme comme dans l'univers, il n'y a pas d'effet sans causes se rattachent toujours à des désobéissances aux lois naturelles. La seule médecine logique est donc celle qui enseigne les lois de la santé. Ou encore Hippocrate: Toutes les maladies sont les conséquences de nos habitudes de vie.

LES VACCINS NE PROTÈGENT PAS

L'argument classique « les vaccinations ont fait disparaitre les épidémies » ne résiste pas à l'examen. Preuve en est que les maladies infectieuse ont régressé de la même manière dans les pays qui vaccinaient et dans ceux qui ne vaccinaient pas. Preuve en est aussi que ces maladies subsistent dans les pays à bas niveau de vie, et ce malgré les campagnes de vaccination. Pire, dans ces pays, ce sont les vaccinés qui meurent le plus de ces maladies.

Le livre de Guylaine Lanctôt « La Mafia médicale » est devenu un best-seller. Il montre comment la médecine moderne a « vendu son âme » aux marchands qui ont fait de la science une gigantesque opération commercial. Sachant  que 45% des fonds de l'UNICEF sont affectés à la vaccination des pays du Tiers-monde tandis que 17% seulement sont consacrés à l'eau et à l'assainissement, nous devons réaliser que les enfants des pays pauvres ont besoin d'eau propre et de nourriture et non d'agents agressifs qui les font mourir comme des mouches. En détournant les fonds qui auraient dû servir à l'amélioration des conditions de vie et en les acheminant dans les banques des multinationales, la vaccination creuse encore le fossé entre les riches dominants et les pauvres exploités.

LES VACCINS SONT CONTRAIRES AUX DROITS DE L'HOMME

Le fait d'imposer leurs croyances à tous, c'est inadmissible dans une démocratie digne de ce nom. C'est contraire aux droits de l'Homme. C'est incompatible avec la déontologie médicale qui veut que le médecin considère chaque patient dans son individualité et ne lui applique pas des mesures uniformisées. Que dirait-on d'un médecin qui donnerait le même médicament a tous ses patients sans les avoir ni interroges ni examines un par un ?

C'est pourtant ce que les vaccinalistes veulent imposer en faisant fi des règles fondamentales de la pratique médicale qui ont été appliquées depuis des millénaires. Jusqu'à l'ère des vaccins, la médecine a toujours été une relation humaine, directe, intime, entre le médecin et son patient. Imposer à tous des mesures dictées par les scientifiques de la branche médicale dominante, ce n'est plus de la médecine, c'est une forme sournoise de dictature.

Dans quelques années, dira-t-on des scientifiques vaccionalistes qu'ils étaient, comme Calvin « victimes des erreurs de leur temps »? Il y a en effet, à deux pas de Hôpital Cantonal de Genève, une plaque commémorative sur laquelle on peut lire:

« Ici Calvin, victime des erreurs de son temps, fit bruler Michel Servet ».

Ce médecin avant-gardiste avait eu en effet l'audace de remettre en question les dogmes médicaux de l'époque.

La médecine conventionnelle, correspond aux modes et aux idées élaborées à chaque époque par des médecins et thérapeutes qui luttent contre les symptômes des maladies sans enseigner à leurs patients l'art de vivre en bonne santé. Ils pratiquent  une médecine anti-maladies (médecine allopathique) plutôt qu'une médecine pro-santé (médecine de terrain).

On peu dire que l'époque actuelle représente, dans ce sens, une des périodes les plus étranges de l'histoire. D'un coté, la science moderne a permis de remporter de grands succès en médecine d'urgence et en chirurgie. Sa technologie sauve de nombreuses vies. Mais ce développement formidable s'est accompagné d'un recul vertigineux de la connaissance des grands principes de vie saine, de la responsabilité de chaque individu dans ce qui survient dans sa vie.

 


LA VACCINATION, par Jacqueline Bousquet, docteur ès-sciences, chercheur honoraire au CNRS et co-auteur avec Sylvie Simon de Le Réveil de la Conscience.

« L'acte vaccinal constitue l'exemple même d'une approche aberrante et antiscientifique de la prévention de la maladie pour les générations futures. Le vivant n'étant qu'une densification de champ, il est illusoire et dangereux de vouloir agir sur la matière. L'approche de la biologie actuelle est totalement inadéquate et les conséquences en matière de sante publique sont dramatiques. Décider de l'éradication et de la destruction aveugle de tout microbe, bactérie et virus revient à anéantir la vie elle-même...

La notion de terrain, bien que capitale et partiellement reconnue n'est jamais prise en compte pour l'étude et la connaissance globale du vivant. L'immunologie, science encore récente, reste hélas un vrai mystère pour la plupart des biologistes qui ne considèrent que la matière (molécules et autres composes biochimiques) et négligent complètement les champs informationnels qui pilotent es mêmes molécules via le cerveau! Cette seule approche réductionnisme, qui ne tient pas compte de la globalité de l'être, condamne à terme la survie de l'humanité et de toute forme de vie.

C'est ainsi que nous avons aujourd'hui une recrudescence de maladies « disparues » et une augmentation impressionnante de certaines pathologies. Entre 1970 et 1990, en France, les maladies endocriniennes ont augmenté de 960%, les maladies mentales de 210% et les tumeurs de 350%. Les effets secondaires des médicaments sont responsables aujourd'hui de plus d'un million d'hospitalisations par an et de plus de 20 000 décès. »

 


Il faut en effet du courage pour remettre en question les dogmes en vigueur. Vous risquez de subir des pressions multiples pour vous inciter à vous taire, de perdre vos amis, d'être mis au ban de la société...

Dans un monde dirigé par l'argent, oser s'attaquer à l'empire planétaire des multinationales demande une foi solide mais comment pourrait-on se taire à l'heure ou l'humanité est menacée d'extinction par la folie de ceux qui font passer le profit avant la vie elle-même ?

LE CORPS SPIRITUEL

La santé est avant tout une dynamique du changement. La maladie nait de la monotonie, de l'ennui du fait de ne pas mener une vie qui nous passionne. Lorsque le quotidien n'est pas aventure, découverte et surprises, un « appel au changement » nait dans les profondeurs de l'être.

Si l'individu n'écoute pas cette voix intérieur, des symptômes puis des maladies vont apparaitre, jusqu'à ce que le message soit perçu. Plutôt que de supprimer toutes les perturbations par des traitements chimiques il faut écouter sa maladie comme un professeur de vie.

« Maladie qu'as-tu à m'apprendre? » Telle est la question à se poser...

 


Ouvrages: Dr Tal Schaller

Dr Ancelet

Dr Béchamp

Multiples sont les ouvrages qui ont été éditées à ce sujet et multiples sont les sites qui dénoncent ce commerce planétaire.

 


 

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26 juillet 2010

CRUDIVORISME & COMBINAISONS ALIMENTAIRES

CRUDIVORISME

VÉGÉTARISME A L'ETAT CRU

AVANT-PROPOS

Une véritable bataille se déroule dans notre monde, qu'on veuille le reconnaitre ou non, entre deux forces: La Culture de la Mort est prédominante à travers le monde. Elle nous apporte la misère à tous niveaux, depuis les guerres jusqu'à l'oppression, le réchauffement climatique, et un grand nombre de maladies de civilisation chroniques incluant la dépression et addictions. La seconde est la Culture de la Vie représentée par des nouvelles recherches, par de prises de conscience par rapport à la santé, le bien-être et avoir un esprit joyeux. A travers chacun de nos choix, nous soutenons en réalité la mort ou la vie.

Récemment dans notre histoire, les aliments purs et naturels étaient considérés comme peu pratiques et peu appropriés pour nourrir la population. L'industrie alimentaire, à la recherche de solutions, s'est alors intéressée à la conservation des aliments au détriment de leur intérêt nutritionnel.

Nous payons aujourd'hui le prix de cela. L'intérêt grandit pour des aliments hautement transformés, morts et dénaturés, des aliments contiennent des substances chimiques comme des antibiotiques, des hormones, des conservateurs, des herbicides, des aliments génétiquement modifiés en vue de les rendre invulnérables aux maladies et à la dégénérescence. Cela conduit aujourd'hui à des niveaux de maladies chroniques sans précédent.

A ces dénaturations s'ajoute aujourd'hui un processus que l'on pourrait qualifier de diabolique: le clonage. Oui, alors que vous lisez ces lignes, les systèmes digestifs de nombreuses personnes essaient de digérer des produits issus d'animaux clonés. Des animaux crées de toutes pièces, grâce à la science moderne, dans des laboratoires. Pire encore, si vous consommez des produits animaux d'élevage conventionnel, vous n'avez aucun moyen de savoir s'ils proviennent d'animaux clonés ou d'animaux nés selon un processus naturel.

Il est difficile de prendre conscience comment en 50 ans nous avons réussi à mettre en œuvre des scénarios aussi délétères et dangereux, scénarios qui étaient jusqu'à présent l'apanage de romans de science-fiction. Je me demande si la maladie de la « Vache folle » n'est en réalité la maladie de « l'Homme fou ».

INTRODUCTION

La Culture de la Vie à travers l'alimentation c'est la cuisine Vivante, une alimentation fraiche, biologique, non transformée et végétal, présentée sous forme de recettes équilibrées et facile à réaliser. Nos choix alimentaires ne déterminent pas seulement notre futur, mais aussi celui de la Terre.

LA PHYSIOLOGIE HUMAINE EST INCROYABLE: Elle s'adapte et change avec les circonstances extérieures. Voici une information qui manque souvent aux personnes: ce n'est pas parce qu'on peut faire quelque chose qu'il est forcement sage de le faire. La digestion est un sujet auquel s'applique cette déclaration. Alors que la majorité des personnes peuvent confortablement combiner toutes sortes d'aliments au cours d'un repas, cela ne signifie pas que cela soit la chose la plus intelligente à faire ou que les conséquences d'une telle pratique ne s'accumulent pas dans le temps.

Suivre les combinaisons alimentaires appropries facilite la digestion et stimule le système immunitaire. Trente pour cent ou plus de notre énergie quotidienne sont consacrés à la digestion des aliments. Quand nous combinons les aliments correctement, nous utilisons moins d'énergie pour la digestion et nous bénéficions d'un surcroit d'énergie pour d'autres activités. Par ailleurs, lorsque le sang est propre, les cellules reçoivent d'avantage de nutriments et d'oxygène, ce qui contribue à créer un meilleur état de santé, un corps plus fort et plus résistant aux maladies. Essayez-vous même, vous serez surpris de la différence.

 


 

LES COMBINAISONS ALIMENTAIRES

(Reine végétal & animal)

LES FRUITS DOUX :

Bonne avec le lait caillé, donc le fromage frais.

Mauvaise avec les fruits acides, les protides, le lait, les céréales, le pain, les pommes de terre. 

LES FRUITS ACIDES : 

Bonne avec d'autres fruits acides et acceptable avec les noix et avec le lait.

Mauvaise avec tous les sucres, y compris le miel les céréales et les protides. 

LES LÉGUMES VERTS : 

Bonne avec tous les protides, les céréales, pommes de terre.

Mauvaise avec le lait.

LES CÉRÉALES, AMYLACÉS ou FARINEUX :

(les légumes racines cuits se sont des féculents ainsi que les légumineuses)

Bonne avec les légumes verts, les graisses et les huiles.

Mauvaise avec tous les protides, tous les fruits acides, les sucres.

LES VIANDES & POISSONS : 

Bonne avec les légumes verts crus ou cuits.

Mauvaise avec le lait, les céréales, les autres protides (œuf ou fromages), fruits et végétaux acides, beurre, les huiles, le lard. 

LES ŒUFS : 

Bonne avec les légumes verts.

Mauvaise avec lait, céréales, les autres protides, les fruits, les huiles. 

LES FROMAGES :

Bonne avec les légumes verts.

Mauvaise avec céréales, les autres protides, les fruits. 

LE LAIT : 

Il se digère mal et si vous en prenez, prenez le donc seul. La combinaison avec les fruits acides est néanmoins acceptable.

LES GRAISSES ET HUILES :

Bonne avec les céréales et les légumes verts.

Mauvaise avec tous les protides.

LES MELONS, PASTÈQUES :

Se prennent seuls, se digèrent très bien s'ils sont pris seuls. Mais avec tous les autres aliments, mauvais.

LES LÉGUMINEUSES :

(FEVES, POIS, LENTILLES, POIS CHICHES) 

Bonne avec tous les légumes verts.

Mauvaise avec tous les protides, les sucres, le lait, les fruits, et tous les corps gras.

En conclusion on se rend compte qu'il n'est pas facile de manger en combinant harmonieusement nos aliments. Mais il est quand même bon de savoir pourquoi nous avons des fermentations, des gaz des ballonnements, et même des putréfactions intestinales. 

 

www.cfaitmaison.com/cru/combinaison.html

www.abcnaturopathie.com/wordpress/?p=91

www.bioweight.com/combiner.html

 


 

GRAINES GERMÉES

Les graines germées, qui sont des minis végétaux, offrent le profil nutritionnel le plus élevé. La plupart des graines germées sont de vrais « aliment vivants », puisqu'elles sont toujours connectés à leur source de vie – ou force de vie – au moment où elles sont consommées. Techniquement, les aliments passent de l'état d'aliments vivants à aliments crus au moment où ils sont cueillis et séparés de leur source de vie et de croissance.

Les graines germées ont des qualités nutritionnelles bien plus élevées que les qualités nutritionnelles des graines sèches. Les éléments actifs de la graine germée sont augmentés par le processus de germination. Après la germination des graines les taux des oligo-éléments, des enzymes, des minéraux et des vitamines sont très fortement multipliés. Ces taux sont parfois multiplié par 100 et même plus. A titre d'exemple : après quelques jours de germination d'une graine de blé, le taux de vitamine C augmente de 600%, la taux de vitamine A de 300%.

Pendant la germination, les graines subissent des transformations qui les rendent plus digestes. En effet, pendant cette période, les glucides et les protéines sont réduits en acides aminés et en sucres simples. Les graines germées sont donc facilement digérées.

Les vertus du blé germé : les blés germés sont très riches en vitamines B1. Consommer 40 grammes de blé germé apporte la ration journalière en vitamines B1. Voici quelques exemples:

Le blé germé contient :

  • Protides

  • Glucides

  • Sels minéraux : Zinc, Sodium, Calcium, Fer et Cuivre

  • Vitamines : B1, B2, B3, B5, B9

Caractéristiques des lentilles vertes germées. Elles sont riches en :

  • Protéines

  • Sels minéraux : Fer, Zinc, Manganèse, Phosphore

  • Vitamines : A, B1, B2, B3, B6 et C

Comme les graines germées sont très riches en sels minéraux et en vitamines, les consommer en petite quantité suffit. Il est conseillé de bien les mâcher.
Toutes les graines germées se mangent et se dégustent nature ou en salade. Elles accompagnent aussi très bien les sandwiches ainsi que les soupes. Se servir des graines au moment de manger la soupe et qu'elle ne soit pas trop chaude, car la température au delà de 60° détruit les vitamines.


 

LES DESSERTS CRUS

Les desserts crus ont un gout, des couleurs et des textures uniques. Ce qui les démarque vraiment de leurs équivalents cuits est la façon dont vous vous sentez après les avoir consommés. Ils sont constitués d'aliments complets et frais, contrairement à la majorité des desserts traditionnels.

Cela signifie que notre organisme reconnait leur valeur nutritionnelle et ne suscite pas d'envie de grignotage intempestive. Une partie importante de nutriments présents dans les aliments utilisés pour les desserts traditionnels sont perdus à cause du raffinage et de la transformation. Les desserts contenant des ingrédients hautement transformés et raffinés sont pauvres au niveau nutritionnel. L'organisme se rend compte de cette carence et va créer une sensation de faim destinée à combler ce manque.

Ce cercle vicieux peut seulement être interrompu par la consommation d'aliments complets dans leur forme la plus naturelle.

BN: Lorsque vous consommez un dessert, faites le minimum 2h avant ou après avoir mangé des aliments incompatibles.

COOKIES AUX DATTES & NOIX DE PECAN 

4 tasses de noix, trempées et déshydratées - 2 tasses de dattes, dénoyautées et trempées

5 c. à s. de poudre de caroube crue - 2 c. à s de cannelle en poudre

Dans un robot mixeur, broyer les noix grossièrement, réservez.

Toujours au mixeur, broyez les dattes et la caroube et ajoutez les noix broyées.

Mélangez jusqu'à obtention d'une texture homogène.

Confectionnez des cookies de votre forme préférée et déshydratez-les ou réfrigérez-les.


BARRES AUX CAROTTES ÉPICÉES

2 tasses de carottes grossièrement hachées - 2 tasses de noix, trempées et déshydratées

2 tasses d'amandes, trempées et déshydratées - ½ tasse d'ananas séché trempé et haché

½ tasse de raisins secs, trempes - ½ tasse de dattes, dénoyautées et trempées

1 c à c de clou de girofle en poudre - 1 c à c De cannelle en poudre

½ c à c de muscade  - ½ c à c de gingembre moulu

1 tasse d'eau

½ tasse de raisins secs, trempes  - ½ tasse d'ananas séché haché

½ tasse de noix hachées, trempées et déshydratées

Dans un bol mélanger et mixer, les carottes, les deux tasses de noix, les amandes, la première demi tasse d'ananas, la première demi tasse de raisins, les dattes et les épices. Mélangez jusqu'à obtention d'une texture homogène. Ajoutez l'eau pendant que le mixeur tourne pour faciliter le processus.

Ajoutez les ingrédients restants à la préparation. Mélangez bien et disposez la préparation dans un plat carré chemisé de papier sulfurisé. Réfrigérez pendant 2h, ensuite démouler et couper en rectangles et décorer de graines ou de flocons de céréales.

 


30 avril 2010

Choucroute de la Mer - Recette


 

CHOUCROUTE DE LA MER

 


 

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Aumônières de Choucroute aux Algues

Saumon & Carpe pochés aux Fruits de Mer

Sauce court-bouillon au Safran

 

 

Pour 4 personnes - préparation 20min. - cuisson 35min. - coût env. 50.- chf

  • Choucroute crue 300gr

  • algues tagliatelle de la mer 10gr

  • baies de genévrier 1 c.s. - 1 jus citron – 2 à 3 c.s. huile d'olive

  • Feuilles de brick (2 par aumônière)

Mélanger la choucroute avec les baies de genévrier, le jus et l'huile d'olive, après avoir trempé les algues les incorporer au chou.

Poser 2 c.s. de chou au milieu des feuilles de brick les fermer avec une ficelle. Mettre au four sur une plaque huilée ou du papier sulfurisé. Cuire 10 à 15 min. le temps de doré les feuilles. La choucroute se mange crue, cela permet de garder ses nutriments.

  • 2 filets de saumon coupé en 2

  • 2 longs filets de carpe coupé en 2 (ou un autre filet long qui permet de se rouler sur lui-même ou autre type de poisson sans le devoir rouler).

  • Bouillon de légumes, oignon haché, ail écrasé, gingembre, laurier

Faire un bouillon avec ces derniers 5 ingrédients, juste un fond de casserole ou un plat allant au four, toujours avec un couvercle ou du papier d'aluminium si le plat va au four. Poser les filets, couper en 2 le saumon et rouler la carpe. Laisser cuire 10 à 20 min en fonction du mode de cuisson choisi.

  • 4 moules grandes (plus si petites)

  • 1 dizaine de coques ou de palourdes

  • 12 grosses crevettes

Une fois le poisson cuit, le garder au chaud et récupérer le court-bouillon pour y faire cuire les fruits de mer 2 à 3min.

  • amidon de mais ou maïzena

  • safran

  • poivre

Retirer ensuite les fruits de mer, les garder au chaud, pendant ce temps, filtrer le court-bouillon remettre sur le feu, ajouter le safran, poivre et la maïzena pour épaissir la sauce.

Le service:

Assembler tous les ingrédients, disposer dans l'assiette selon vos envies. Arroser de sauce, parsemer de baies roses et feuilles de coriandre fraiche.

Il me reste qu'à vous souhaiter un excellent appétit avec votre choucroute pas comme les autres.


BN: pas besoin d'ajouter beaucoup de poisson car il est par excellence un aliment très rassasient et par la même occasion que de bons gras dans de beaux plats. Pensez à la pêche responsable ou à l'élevage biologique. Le WWF vous guidera : 

www.wwf.ch/fr/cequevouspouvezfaire/gestes_ecologiques/alimentation1/poissons2/

 


24 avril 2010

LA PROVIDENCE ALIMENTAIRE...

... est celle des consommateurs avisés, qui est belle et bien dans l'air du temps. Un peu de culture & de sciences dans nos assiettes.

LES PROTEINES VENUS DE L'AiR

Le principal constituant des protéines est l'azote élément-clé de toute substance vivante. Seules les plantes sont capables de fabriquer des protéines à partir des composés azotés simples présents dans le sol. L'azote du sol peut avoir 4 origines:

  • les matières organiques apportées ou restituées au sol (fumier, résidus de récolte, engrais verts, engrais organiques divers)

  • les engrais azotés chimiques

  • les pluies d'orage et la pollution (oxydes d'azote)

  • la fixation microbienne de l'azote de l'air

Mais les trois premières sources ne sont, elles aussi, finalement que le résultat de la fixation de l'azote atmosphérique, soit par la voie naturelle des microorganismes fixateurs, soit la voie artificielle de la synthèse industrielle de composés azotés.

En dernier ressort, notre unique source d'azote est donc l'air, qui en contient des quantités presque illimitées.

Or parmi les plantes cultivées, une seule famille – les légumineuses – (d'autres familles sont également capables de fixer l'azote de l'air, ex: l'aulne, l'argousier) est capable d'utiliser directement cet azote – ou presque directement puisqu'il faut l'intervention de bactéries vivant en symbiose avec elles. Ces bactéries forment, sur les racines des légumineuses, de petits renflement en forme de boule, les nodosités, véritables micro-usines de fabrication de substances azotés.

LA CONDiTiON D'UNE AGRiCULTURE AUTONOME

Les légumineuses ne se contente pas de prendre dans l'air l'azote nécessaire à leur croissance. Elles en fixent souvent davantage, enrichissant ainsi le sol en cet élément qui est la clé du rendement.

Jusqu'à la découverte, au siècle dernier, des engrais azotés chimiques, l'agriculture aurait été impossible – on aurait dû se contenter de rendement dérisoires – sans les légumineuses. Pour les agriculteurs biologiques la culture des légumineuses est une nécessité absolue. Elle est aussi un moyen irremplaçable d'augmenter la fertilité du sol. De ce point de vue, les espèces fourragères – luzerne, trèfle, sainfoin, mélilot, etc. - sont de loin supérieurs à celles qui sont cultivés pour la consommation humaine (légumes sec et soja).

Certaines légumineuses fourragères – en particulier la luzerne – sont aussi de véritables laboureurs quasi gratuits: leurs racines, très denses et descendant à plusieurs mètres de profondeur, ameublissent le sol mieux et de manière durable que les machines les plus perfectionnées.

Enfin, les légumineuses fourragères laissant après elles un sol « propre » (avec peu de mauvaises herbes) ce qui permet, les années suivantes, de se passer de désherbages chimique. Bref, il n'est pas de bonne agriculture sans légumineuses. Hélas, on en cultive de moins en moins. L'homme n'en consomme presque plus, leur préférant, d'autres sources de protéines comme la viande et les produits laitiers.

Quant à l'autre grand groupe de consommateurs de légumineuses – vaches, moutons, chèvres, et autres herbivores – on le nourrit de plus en plus avec des céréales: c'est très commode et cela permet de produire un peu plus de lait (dont on ne sait que faire, mais qu'importe!) Et tant pis si c'est une aberration écologique et économique.

DES PLANTES ANTi-GASPiLLAGE ET ANTi-POLLUTiON

Faut-il rappeler que notre mode d'alimentation - nous consommons plus de 80% de nos protéines sous forme animal – est un gaspillage insensé?

Il faut en effet 5 à 10 fois plus de surface pour produire la même quantité de protéines sous forme animal que sous forme végétale. La production de protéines animales gaspille non seulement la terre, mais aussi l'énergie.

Pour obtenir un kilo de protéines, il faut environ 4000 kilocalories si la source de protéines est de soja, 8000 kilocalories si c'est une autre légumineuse, 50 000 kilocalories si c'est du lait, 70 000 si c'est du poulet, 85 000 si ce sont des œufs.

La culture des légumineuses n'ayant pas – ou très peu – besoin d'engrais azotés, les risques de pollution par les nitrates sont pratiquement nuls. Enfin, les légumineuses sont sans doute les plantes qui, actuellement, reçoivent le moins de traitements chimiques, même en culture conventionnelle intensive.

Lors de l'inventaire national de la qualité effectué en France en 1982, sur 10 échantillons de légumes secs analysés (5 de haricots et 5 de lentilles) un seul contenait des traces de pesticides, à des taux à peine supérieures à la limite de détection.

Les sources de protéines animales – viande, poisson, produits laitiers – sont toutes beaucoup plus polluées.

LE SECRET D'UNE ALiMENTATiON ECONOMiQUE

La viande représente à peu près 50% du budget alimentaire d'une grande partie d'européens. Si on ajoute les œufs, les produits laitiers et le poisson, on s'aperçoit que les protéines animales constituent plus des 2/3 de nos (vos) dépenses alimentaires.

Même si, pour beaucoup d'entre nous ce luxe reste accessible, à quoi bon dépenser tout cet argent – pour, en prime, mal se porter – alors que les légumineuses permettent de se nourrir plus sainement à bien meilleur compte, sans que ce soit, lorsqu'on sait y faire, au détriment de la gastronomie. Les protéines de nos légumes secs coûtent 5 à 6 fois moins que celles du camembert et près de 10 fois moins que celles du bifteck.

Autre avantage: étant plus vite rassasié, on risque moins la suralimentation, en particulier l'excès de protéines et de matières grasses, plaie majeure de l'alimentation moderne et cause de bon nombre de nos maladies.

Les légumineuses peuvent aussi bien abaisser notre taux de cholestérol que combattre l'hypoglycémie ou vaincre la constipation, etc... et je m'arrête ici.

Que l'intelligence du cœur, ainsi que celle de votre estomac et de votre porte monnaie vous ouvre aux multiples actions et à la curiosité culinaire.

Pour ceux qui seraient intéressés pour de plus amples renseignements, des recettes et tout ce donc vous aimeriez savoir au sujet des ces magnifiques et formidables légumineuses aux gouts d'ici et d'ailleurs, vous en trouverez... chez moi, au modeste stand de PimprenelleHütte


Mais aussi dans l'ouvrage des « Fabuleuses légumineuses » de Claude Aubert – Ingénieur agronome aux éditions Terre Vivante.


24 avril 2010

RAFFINE OU COMPLET

 

STOP AUX PRODUITS RAFFINÉS

 

"L'esprit domine la matière, la matière entretien l'esprit.
La sagesse de notre corps est infinie.
La faim justifie les moyens,
Pour pouvoir dépenser de l'énergie, il faut récupérer,
C'est-à-dire reconstruire et éliminer.
Donner un Sens à sa Vie, c'est libérer de l'énergie."
 

 

Justement, parlons de cette énergie que notre corps à tant besoin;
Il est d'une évidence flagrante aujourd'hui, prévenir est beaucoup plus efficace que guérir! Une alimentation de qualité est capable de prévenir et, dans une moindre mesure, de participer à la guérison de ces maladies qui sont au 1er rang des causes de mortalité en Occident : maladies cardio-vasculaires, hypertension artérielle, obésité, diabète, cancer etc.

" NOUS SOMMES FAIT DE CE QUE NOUS MANGEONS "

En effet, ce que nous ingurgitons chaque jour en termes de nourriture, de boisson et d'oxygène va être assimilé par notre corps pour construire ce que nous sommes. L'aspect qualitatif des apports alimentaires déterminera en grande partie le niveau de performance de notre digestion et de l'énergie dont notre corps disposera pour ses fonctions de base, qui sont : l'élimination des déchets, la reconstruction et la réparation, la défense immunitaire, le maintien de la température corporelle, ainsi que la dépense physique provoquée par l'appareil locomoteur.
Si "nous sommes faits de ce que nous mangeons", "nous sommes aussi ET SURTOUT FAITS DE CE QUE NOUS PENSONS". La conscience de faire partie d'un tout, de considérer chaque acteur du quotidien, de respecter la Terre et la Nature, donneront plus de valeurs et de sens à l'acte de manger et permettront une meilleure assimilation… au lieu de se contenter de bouffer.

La sagesse de notre corps est infinie

Souvent cette sagesse, nous ne savons pas, nous ne voulons pas et parfois, nous ne pouvons pas l'écouter. Nous nous emprisonnons dans une façon de vivre et de penser dont nous détenons la plupart du temps la clé, et les comportements alimentaires suivent ce mouvement.

" Lorsque l'esprit se modifie, le corps ne peut faire autrement que de suivre le mouvement "

Dr Deepak Chopra

Si l'on pouvait voir le corps dans sa réalité, on ne le verrait jamais de la même façon car 98% des atomes de l'organisme étaient absents un an auparavant !
Le squelette se renouvelle tous les 3 moins car les atomes des cellules osseuses passent et repassent librement dans les membranes cellulaires. La peau se renouvelle tous le mois,
la paroi de l'estomac change tous les 4 jours et les cellules superficielles en contact avec les aliments sont renouvelées toutes les 5 minutes. Les cellules du foie sont changées toutes les 5 semaines. Certains atomes, tels que le carbone, l'oxygène, l'hydrogène et l'azote, traversent rapidement le corps ; ils sont contenus dans les aliments, l'air et l'eau. D'autres éléments plus lourds ou complexes ralentissent ce processus. Sans eux, notre corps serait pratiquement renouvelé chaque moins. Parmi les stress capables de nous dévitaliser et d'hypothéquer notre vie, l'hypoglycémie et l'hyperglycémie chroniques occupent les premières places.

Dès la fin du 19ème siècle, de grands changements sont apparus du point de vue nutritionnel et comportemental. La découverte de la canne à sucre, puis celle de la betterave sucrière et la possibilité d'en extraire le jus, puis de le concentrer pour en obtenir un produit chimiquement pur, le sucre cristallisé, ont fondamentalement changé notre rapport au goût sucré. Ce penchant pour le sucré est parfaitement naturel au départ… probablement lié à l'allaitement maternel (ou les poudres pour nourrisson du commerce qui contiennent des enzymes sucrés). Par conséquent, il semblerait que notre consommation d'aliments sucrés serve " à nous rassurer et à compenser, ou à nous récompenser lors de moments de doutes, de craintes et de fatigues dans notre existence ".

Le sucre cristallisé et les céréales raffinées (pâtes blanches et riz blanc) sont présents presque partout dans notre alimentation, bien trop souvent en quantité excessive. Cet apport énergétique massif, dépourvu d'un contexte favorisant une absorption harmonieuse (le manque des fibres, des vitamines, des minéraux et des oligo-éléments) génère toute une série de troubles, vérifiables sur le moment ou identifiables à long terme, sur un individu donné, voire sur toute une génération.

En 1924, le Dr Seale Harris décrit pour la 1ere fois la maladie hypoglycémique qui se caractérise par des symptômes de fatigue chronique, somnolence, sueurs froides, nervosité, anxiété, irritabilité, troubles digestifs, maux de tête, etc. Il parvint à plusieurs constatations.

- Premièrement, la modification des mœurs alimentaires ancestrales provoquait invariablement une augmentation de la carie dentaire et l'apparition d'autres maladies dégénératives, comme les rhumatismes et le cancer.
- Deuxièmement, dès qu'une route avait été construite et dès qu'un boulanger et un épicier s'étaient établis dans le village, la santé des habitants se détériorait.

En conclusion ; il s'avère que la mise à portée de tous du
 sucre blanc et de la farine blanche sont les éléments principaux du changement des Traditions Alimentaires et des conséquences sur la SANTE des Populations.


RÉSUMÉ DES SUBSTANCES SUCRÉES

Le meilleur des sucres est le fructose ; viennent ensuite le glucose, le maltose et le lactose.
L'isomalt, le xillitol, le mannitol, le sorbitol sont utiles, mais avec quelques inconvénients, de plus ils sont chers.
Les édulcorants ne rendent service que dans des cas particuliers et ponctuellement. Les plantes édulcorantes sont à découvrir selon les goûts.
Le miel cru (non chauffé) a une composition en sucres équilibrée dans un contexte vivant.
 
Le sucre complet, extrait de suc de canne, a un effet protecteur et constructeur tout à fait remarquable.
Le saccharose, le sucre blanc raffiné du commerce c'est un aliment dévitalisé et dévitalisant car tellement il est modifié qu'il ne contient aucun nutriment.

 


 Ouvrage :
"L'équilibre glycémique" Jouvence éditions


15 avril 2010

2010 Année de la BIOdiversité

Hommage aux Plantes Sauvages

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Compilation florale et musical d'une infime partie de la flore alpine. Celle que nous croisons si souvent à allée et au retour. Certaines avec ses propriétés comestibles et toxiques.

www.dailymotion.com/video/xbdo1f_plantes-sauvages_lifestyle?start=5

Durée 13min.

Petite histoire

Depuis que l'être humain est apparu sur terre, il consomme des végétaux sauvages.

Les raisons de l'abandon rapide et relativement récent des légumes et des fruits sauvages sont multiples. Depuis peu de temps en regard de notre histoire, ces plantes qui ont nourri nos ancêtres ont été jugées indignes des êtres civilisés que nous sommes censés être devenus.

Les nobles, puis les bourgeois, auraient pensé déchoir en consommant les herbes grossières et les racines tout juste bonnes à nourrir les rustres, voire les animaux, (malheureusement de nos jours, même les animaux n'ont pas tous cette chance).

Il leur fallait avant tout de la viande et des produits raffinés.

S'ils devraient consommer des légumes et des fruits, ce devraient être que ceux que l'on venait d'introduire en Europe, rapportés d'explorations lointaines, plantes délicates que leurs jardiniers cultivaient avec soin dans leurs potagers et leurs vergers.

Les vertus des plantes sauvages

C'est ainsi que l'ortie par exemple contient en poids sec plus de protéines que le soja, et que ces protéines sont équilibrées en acides aminées, donc de même valeur que les protéines animales. Cette bombe diététique met fin au vieux « mythe des protéines », selon lequel les protéines végétales étaient inférieures aux protéines animales – et sur lequel nous vivons toujours... (lobby industriel, parmi tant d'autres). Ces dernières années de recherches ont montré l'inexactitude de cette affirmation.

Les cynorhodons ou « gratte-culs », suivant les espèces, de 20 à 100 fois plus riches que les oranges en vitamine C. La consoude renferme de la vitamine B12, que l'on disait jusqu'à ces dernières années être absente du règne végétal. Et qui aurait pu penser que la menthe sylvestre était plus riche en fer que les épinards, que l'amaranthe était une mine de calcium ou que le pissenlit contenait davantage de provitamine A que la carotte?

Mais il semble bien qu'avant que naisse la choucroute, liée à la culture du chou, se pratiquait la lacto-fermentation de plantes de cueillette: herbes, légumes, jeunes feuilles d'arbres. Ces aliments étaient d'autant plus précieux que les sources de vitamine C que nous consommons actuellement en hiver n'étaient pas disponibles à cette époque-là. La fermentation de jeunes plantes sauvages était encore pratiquée dans les Alpes vers les années 1850.

Je vous invite à visiter, si le cœur vous en dit, ces quelques images qui permettent de se familiariser avec la flore que nous côtoyons intensément lors que nous progressons en montagne.

Pour mieux connaitre et identifier avec plus de précision, il faudrait vous aider d'une flore qui décrit les caractéristiques botaniques et les moments de récolte, ainsi que celles qui sont juste pour le plaisir des yeux. Ma recherche a été faite à titre d'amateur et donc les données peuvent s'avérées incomplètes. Merci de votre compréhension et pourquoi pas de votre collaboration. Ainsi qu'un grand merci à Maman-Nature.

 


 Bibliographie:

Les plantes alimentaires chez tous les peuples à travers les âges – Boris Désiré

Plantes sauvages et comestibles – François Couplan

 


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