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PimprenelleHütte
5 août 2011

Les ÉPIDÉMIES non contagieuses

Les ÉPIDÉMIES non contagieuses – I partie

CANCER

RHUMATISME, ARTHROSE & dérivés

DIABETE

OBESITÉ, etc

 

Une cassure dans le siècle

Si les cancers et autres maladies sont plus fréquents en Occident, et s'ils augmentent depuis 1940, il convient d'examiner ce qui a changé dans nos pays depuis la guerre. Trois facteurs majeures ont bouleversé notre environnent en cinquante ans:

  1. l'augmentation considérable de la consommation de sucre

  2. la transformation de l'agriculture et de l'élevage et, par voie de conséquence, de nos aliments

  3. l'exposition à des multiples produits chimiques qui n'existaient pas avant 1940

Il ne s'agit pas d'une évolution anecdotique. Tout porte à penser que ces trois phénomènes de société sont la cause dans le développement des plusieurs maladies.

Nos gênes se sont constitués il y a fort longtemps, autrefois nos ancêtres étaient des chasseurs et cueilleurs. Or, nos gênes n'ayant que fort peu évolué, aujourd'hui comme hier, notre physiologie attend une alimentation semblable à celle de nos ancêtres: beaucoup de légumes et de fruits, de temps à temps quelques viandes, poissons ou œufs, un équilibre parfait entre les acides gras essentiels (oméga 6 et oméga 3), et très peu de sucre ou de farine (la seul source de sucre était le miel et ils ne consommait pas de céréales) c'est venu bien plus tard avec la sédentarisation.

Aujourd'hui, les enquêtes nutritionnelles occidentales révèlent que 56% de nos calories proviennent de trois sources qui n'existaient pas ancestralement.

  • Les sucres raffinés (sucre de canne, de betterave, de mais, de fructose, etc.)

  • les farines blanches (pain blanc, pâtes blanches, riz blanc, etc.)

  • les huiles végétales (palme, tournesol, mais, hydrogénées, etc.)

Or ces trois sources ne contiennent aucune protéine, aucune vitamine, aucun des minéraux, aucun des acides gras oméga 3 essentiels aux fonctions de l'organisme.

En revanche, il semble bien qu'elles alimentent directement la croissance du cancer et autres maladies.

Le cancer se nourrit de sucre

La consommation de sucre raffiné a connu une véritable explosion. Alors que nos gênes se sont développés dans un contexte nutritionnel où nous n'en consommions que 2kg par an et par personne, nous sommes passés à 5kg par an en 1830, pour atteindre à la fin du XX siècle le niveau ahurissant de 35kg par an en France et 70kg aux Etats-Unis!

Le biologiste allemand Otto H. Warburg a reçu le prix Noble de médecine pour avoir découvert que le métabolisme des tumeurs cancéreuses était largement dépendant de leur consommation de glucose (la forme que prend le sucre dans le corps, une fois digéré). De fait, le scanner TEP couramment utilisé pour détecter les cancers, ne fait que mesurer les régions du corps qui consomment le plus de glucose. Si une région se distingue des autres par une consommation excessive, il y a une forte probabilité qu'il s'agisse d'un cancer.

Lorsque nous mangeons du sucre ou des farines blanches, qui font monter rapidement le taux de glucose dans le sang (ce sont des aliments à index glycémie élevé), notre corps libère immédiatement une dose d'insuline pour permettre au glucose de pénétrer dans les cellules. La sécrétion d'insuline s'accompagne de la libération d'une autre molécule appelée IGF, dont la caractéristique est de stimuler la croissance des cellules. Bref, le sucre nourrit et fait croitre rapidement les tissus.

Parallèlement, l'insuline et l'IGF ont aussi pour effet commun de donner un coup de fouet aux facteurs d'inflammation. On sait aujourd'hui que les pics d'insuline et la sécrétion d'IGF stimulent directement non seulement la croissance des cellules cancéreuses, mais aussi leur capacité à envahir les tissus voisins.

Dr David Servan-Schreiber

Anticancer

aux éditions: Pocket Evolution

 

ARTHROSE – RHUMATISME - II partie

Vu et revu par le Dr J.-P. Poinsignon – collègue du prof. Henri Joyeux

 

La multitude des traitements anti-artrosiques et la multiplicité des méthodes et des médicaments démontrent que l'on « n'économise pas les moyens » (ceci est un euphémisme) pour soigner les différentes arthroses de toutes les articulations . Force et honnêteté sont de constater que les résultats de toutes les thérapies ne sont guère brillants! On soigne beaucoup... mais on guérit peu. Certes on sait calmer les crises d'arthrose... mais la maladie arthrosique continue ...

Malgré tous les extraits de cartilages de ces pauvres requins et raies, de ces pauvres tortues marines, il reste dur de constater qu'on ne sait pas guérir l'arthrose médicalement. Voilà... c'est dit!

  • En plaçant la cellule qui élabore le cartilage, le chondrocyte, dans des conditions de fonctionnement biochimique idéal; en lui fournissant tous les nutriments nécessaires à l'élaboration d'une matrice extra-cellulaire de qualité et en éliminant les poisons alimentaires.

  • En plaçant le chondrocyte dans des conditions mécaniques de stimulation harmonieuse. Les mécano-récepteurs, ancres sur la membrane cellulaire, à l'intérieur du cytoplasme (sur le cytosquelette) et même à l'intérieur du noyau du chondrocyte mis en jeu par une stimulation en compression mécanique, stimule la formation de matière cartilagineuse.

L'activité physique entretien la production, la qualité et la longévité des cartilages. La sédentarité ne stimule pas la production de cartilages. La suractivité physique, la fatigue articulaire, les micro-traumatismes ainsi que les traumatismes articulaires sont bien évidemment des facteurs favorisant l'arthrose. La liste des sports qui génèrent de l'arthrose est bien connue (football, handball, basket-ball, rugby), les sports qui ne sont pas arthrogènes demeurent la natation, les sports à glisse, la course à pied.

(Ouffff, sauvée! Éviter toutes les quelque chose avec « ball » et tout ira pour les meilleurs des mondes. Parole de blogueuse.)

  • Et surtout, au moyen d'un changement alimentaire personnel, en évitant d'empoisonner et d'encrasser les chondrocytes, de les mettre en contact avec des molécules toxiques (molécules qui ne doivent pas se trouver dans l'organisme humain...) Tout simplement! En évitant de suivre une alimentation moderne et en aucun cas industriel, en revenant raisonnablement à une diététique ancestral. Manger ce qui vient de la terre, le moins possible transformés, s'éloigner du lait et ses dérivés, les blés et mais modernes, modérer le temps et la température des aliments cuits, fuir comme de la peste les OGM ainsi que toutes les molécules chimiques: pesticides, médicaments, additives, etc.

 

Rôle important de l'eau dans le tissu conjonctif et notamment dans le cartilage articulaire

La fixation des molécules d'eau par une liaison faible à ces molécules géantes formant la substance fondamentale du tissu conjonctif, rend très variable la teneur en eau liée à ces tissus et explique en partie leur élasticité et leur flexibilité.

On ne répétera jamais trop la nécessité d'une bonne hydratation pour la résistance et la « bonne santé » de ces tissus conjonctifs dont nous sommes faits.

Les tissus conjonctifs sont le plus souvent négligés... par leur fonction ingrate de soutien et d'armatures et considérés à tort comme de simples tissus de remplissage subalterne. Il ne faut pas oublier que les cellules « nobles » et ultra-spécialisées dépendent en bonne partie de la quantité du tissu conjonctif sur lequel elles reposent la plupart du temps.

La concentration en eau, des molécules géantes constituant la substance fondamentale du tissu conjonctif est strictement proportionnelle aux apports liquidiens journaliers.

La déshydratation relative des tissus conjonctifs, par perte progressive de la sensation de la soif, liée à l'age, est l'un des principaux facteurs de vieillissements tissulaires. L'accumulation des molécules toxiques alimentaires dans le tissu conjonctif est un facteur en prime très important du vieillissement accéléré dû à l'alimentation moderne (excès de viande, excès de céréales, excès de produits laitiers, excès de graisses saturées etc.)

 

LES GÈNES ET L'ALIMENTATION – III partie

L'Épigénétique

 

De nombreux chercheurs viennent de s'apercevoir, avec effroi, de l'influence de l'alimentation sur la qualité et la fonction des gènes. De nombreuses recherches prouvent chaque jour l'influence l'environnemental sur la génétique. L'avenir semble appartenir à l'épigénétique et à l'alimentation.

On pensait, il y a quelque temps, que la molécule d'ADN porteuse des gènes était bien à l'abri, à l'intérieur du noyau des cellules. Or le noyau, même s'il possède une double membrane nucléaire à l'intérieur du cytoplasme, protégé lui-même par une membrane cellulaire cytoplasmique, est bien fragile par rapport à des molécules « étranges ». Toutes ces membranes de protection sont en effet poreuses et peuvent laisser pénétrer des molécules mal dégradées, mal neutralisées, au terrible pouvoir de nuisance. Ces molécules peuvent déranger non seulement les fonctions cellulaires cytoplasmiques (transmission des ordres au noyau, chaine de montage des protéines...), mais pénétrer dans le noyau et léser les gènes de structures, soit des gènes de régulation.

Malheureusement, ces mécanismes peuvent ouvrir la porte à de nombreux dysfonctionnements cellulaires. Ces anomalies biochimiques entrainent des anomalies de production cellulaire, mal faite ou insuffisante... entrainant des lésions tissulaires ou des fragilités tissulaires (cartilages, os, tendons...) et ainsi de nombreuses pathologies humaines, diabète, obésité et notamment rhumatismes.

Encore plus grave, ces modifications des gènes du noyau cellulaire peuvent entrainer la cancérisation de la cellule. Ces molécules sont appelées des carcinogènes (c'est-à-dire capables de déclencher, à elles toutes seules, un cancer) ou des co-carcinogènes capables de participer aux processus de cancérisation.

Toujours est-il que les gènes ne sont plus les acteurs principaux de l'hérédité. Ils constituent pour les cellules un simple répertoire de possibilités et de contraintes. Comme le dit le biologiste français Henri Atlan, on assiste à la fin du tout génétique. Les frontières entre gènes et environnent (notamment l'environnement alimentaire), entre l'inné et l'acquis deviennent plus floues. Notre alimentation module la façon dont nous utilisons nos gènes. Il existe une interaction permanente entre les gènes et leur environnent. La découverte récente de ces interactions change la vision que nous avions de la programmation génétique. L'enchainement des acides aminés assurent la structure primaire des protéines ne suffit plus à assurer leur fonction...

La prédestination génétique est morte, le « gène égoïste » et tout-puissant de Richard Dawkins n'est pas si puissant que cela! Les humains possèdent leur destin d'individus et d'espèce entre leurs mains et puisqu'il s'agit d'alimentation... entre leurs dents!

 

Rhumatismes et si votre alimentation était coupable?

Dr Jean-Pierre Poinsignon – rhumatologue

aux éditions François-Xavier De Guibert

 


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